5ème Big tasks des Alpes du Sud

5 pilotes français, aucun étranger, c’est bien dommage (ils représentaient de 66 à 75% des compétiteurs les autres années)   🙁 
On va mettre leur absence sur le compte du Corona virus…

4 Swiftlights, dont 3 à dispositif d’envol électrique, et un archaeoptéryx à dispositif d’envol élecrique également.
Bref, jac seul contre les électrifiés  😆

Grâce aux trackers, on peut suivre les manches en 2D en direct; sélectionner notre compétition dans le menu Live Group;
On peut également refaire les manches en différé (menu Past events), il faut sélectionner la bonne date et ajuster l’heure avec le curseur Jog shuttle dans le menu Playback.

Samedi 25 juillet, manche d’entrainement

Manche d’entrainement, tant pour l’organisateur que pour les pilotes: une belle météo à lancer une manche de plus de 300km, mais le fichier des waypoints est déficient; le temps de recharger un nouveau fichier sur les instruments des pilotes nous fait perdre plus d’une heure.

Start tardive donc, pour un circuit de 227km: Bane – Lure – Traumas – Mont guillaume – Jocou.

Tous les pilotes bouclent le circuit, sauf Michel, qui en point bas à La Roche des Arnaud doit rallumer son moteur.

Refaire la manche en 3D; ajuster la vitesse en bas à gauche par les commandes – +; sélectionner le pilote cible dans le menu qui s’ouvre en cliquant sur l’icône en haut à droite symbolisant une personne.

Dimanche 26

Vent d’Ouest trop fort, cisaillement prévus sévères, pas de manche.
Un Swiftlight prêt à voler a failli être emporté par un dust devil, finalement personne ne volera.

Lundi 27, première manche

Belle météo avec un vent de sud-ouest d’environ 20km/h, mais beaucoup plus fort au dessus de 3000.

Circuit de 287km: Longeagne – Col de Gleize (R 17km sur le Piolit) – Crête de l’Ane – Traumas – Notre Dame de la Salette (R 4km) – Chabre – Aspres.

Conditions de vol moins bonnes que prévues: Thermiques cycliques, parfois très turbulents, tous les pilotes rentrent au but, mais 2 au moteur, l’un d’Orpierre, l’autre de Laragne, Philippe rate la balise de la crête de l’Ane, dommage  😥 

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Mardi 28

Ciel essentiellement gris avec parfois quelques gouttes de pluie, pas de manche

Mercredi 29, 2ème manche

Toujours du vent de sud-ouest, moins fort, mais des orages prévus sur le Champsaur et entre Sisteron et Seynes les Alpes.

Circuit de 227km: Longeagne – Chabrière – Montagne de Leques à l’ouest de Castellane – Crête de l’Ane (pour éviter les orages sur Sisteron – Seynes les Alpes) – Aspres.

C’est très mou sur le Piolit et Chabrière, des pilotes y prennent du retard, l’un abandonne.
Contrairement à la prévision, un cumulonimbus se développe sur le secteur crête de l’Ane – Ribiers, obligeant le premier pilote à le contourner par l’Ouest, mais grâce au vent, il se décale vers la vallée de la Durance, dégageant la balise (on a frôlé l’arrêt de la manche); pour les suivant la voie est libre, sans détour; Philippe qui vole en Archeoptéryx (contrairement à ce qui est indiqué dans le classement) passe la ligne 2 secondes avant Pascal !


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Jeudi 30, 3ème manche

Encore du vent de sud-ouest, à peine plus fort que la veille, orage prévu sur le Dévoluy et le Champsaur, plafonds en régression à l’ouest.

Forts des enseignements de la veille, on n’impose pas de balise sur le retour; circuit de 227km:  Bane – Chabrière – Pic de Chamatte (au Nord-Est de Castellane) – Aspres.

La molesse du secteur Piolit – Chabrière de la veille rend les pilotes prudents: jac fait demi-tour au col Bayard, tous essaient de faire le maximum d’altitude avant de se lancer dans la traversée, jac fait le détour par le Queyrel (est Saint Bonnet) et la petite Autane, pendant que Philippe réussit la traversée par le col Bayard grâce à un bon thermique relais sur le Puy de Manse; les autres suivent avec plus ou moins de bonheur. Sur le retour différentes options ont été prises, avec parfois des surprises bonnes ou mauvaises: perte de 1000m d’altitude de la Malaup à la tête de Boursier, crête des Selles qui fonctionne bien en dynamique, dégueulantes monstrueuses versant sud-ouest d’Aujour… C’est l’Archeoptéryx qui arrive en tête 🙂

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Vendredi 31, 4ème manche

Toujours du vent de sud-ouest, de la même force que la veille, pas d’orage prévu, sauf Est Oisans – Nord Briançonnais, plafonds 4000 sur Ouest Oisans et parcours.

On se méfie de l’inversion de la vallée de Grenoble, on met une première balise au Taillefer, une autre au Teillon, et pour arriver à faire plus de 300km, on rajoute un point de virage au fort de Dormillouse: c’est un circuit de 312km.

Les faces Est de l’Obiou fonctionnent bien, malgré le vent d’Ouest en altitude, ça reprend bien sur le Coiro, et vers le Taillefer, Patrick s’offre un 4300m en onde  😆 
Ralentissement dans le secteur de Saint André des Alpes (personne en l’air?…);
Le retour par la crête des Selles et Aujour est un vrai régal.
Le cumulonimbus du Champsaur s’est invité, il n’était prévu par aucun des modèles que nous utilisons, une chance que l’on n’a pas choisi de tourner le circuit dans l’autre sens…
Jacques fait la course en tête, mais une mauvaise stratégie lors du passage de la dernière balise permet à Patrick de le dépasser.

Refaire la manche en 3D

jac a volé avec un passager clandestin pendant tout le circuit

Samedi 1er Août, 5ème manche

Des plafonds à plus de 4000 avec du vent faible, pas d’hésitation, c’est le jour à aller virer dans les Ecrins; des cumulus congestus avec quelques gouttes de pluie sont prévus sur le Dévoluy et le Champsaur ainsi que le nord Briançonnais, en fin de journée ça s’arrête brusquement vers 19:00, le ciel devant se couvrir rapidement avec l’établissement d’un fort vent du nord.

Premier point de virage aux Agneaux, puis le Taillefer pour maintenir les pilotes à l’écart du Champsaur, où la veille s’était développé un gros cumulonimbus non prévu par les modèles, puis Sederon, retour au Pic de l’Obiou avec un rayon de 5km en prévision d’un éventuel Cb sur le Dévoluy, et goal à Aspres: 310km


Avec 3600m de plafond au Pic de Bure, l’aller vers les Ecrins est une formalité; là bas, du 6m/s avec plafond à 4500m permet d’en ressortir aussi facilement; dans le Nord-Ouest de l’Oisans les varios faiblissent et ralentissent la progression, mais avec 3600 au Coiro, la transition vers l’Obiou n’est qu’une formalité; dans le secteur de Serres au col Saint-Jean, les glides sont très mauvais (inférieur à 10 en Swiftlight…) mais les thermiques très cycliques sont de véritables boulets (+6m/s constant sur plusieurs centaines de mètres à Orpierre).

Patrick dont c’est le premier vol dans les Ecrins se pose avec les yeux qui brillent et un sourire jusque derrière les oreilles 🙂
Philippe n’a pas pu en profiter car il devait rentrer chez lui dans l’après midi, ni Michel qui n’était pas équipé en oxygène (mais en se limitant à 4000 ça passait aussi…) 🙁

Refaire la manche en 3D

Les photos de Pascal:

Le classement général

La remise des prix a été sponsorisée par Vittel O de Vie by MP  (de la mirabelle de plus de 30 ans d’âge!) 🙂

Les commentaires des participants

Patrick:
Superbe semaine de vol très intense j’avais jamais voler autant en une semaine 1630km en 38h de vol.4500 dans les écrins .un autre vol à 327 km en circuit.un autre vol en onde à 4300. Voler en Swift Je signe pour 20ans
Philippe:
Je reviendrai l’année prochaine, j’ai encore la tête dans les nuages; j’adore la Classe 2

Jean-Louis (le Directeur d’Epreuves):
De belles manches, en toute sécurité

Conclusion

Cette compétition a démontré que les PUL de classe 2 concourent à armes égales qu’ils soient équipés ou non d’un dispositif d’envol électrique.
Note: cela fait des dizaines d’année que dans les compétitions de vol à voile on a intégré les planeurs équipés de moteur auxiliaires.

Des pilotes ont redémarré à 5 occasions leur moteur, ça leur a permis 4 fois de revenir au terrain, et une fois de choisir un champs très grand pour se vacher.

Au niveau technique il faudra encore qu’un système d’enregistrement du fonctionnement du moteur soit intégré dans le tracklog: les cartes SD des systèmes de propulsion Geiger ont été utilisées, mais c’est fastidieux pour l’organisateur, et pas fiable. L’Archaeopteryx n’était équipé d’aucun dispositif de détection et d’enregistrement du moteur.

Nous avons maintenant un bon noyau de compétiteurs de haut niveau en France; on pourra aligner une belle équipe de France dans les futures compétitions internationales 🙂

 

 

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