Formation d’automne en Swiftlight à Aspres sur Buëch

La météo a permis de former 7 élèves entre le 21 Octobre et le 5 Novembre:

La catpulte a tourné à plein régime pour Pierre, Yves, Vincent, Patrick, Jacques et Alain.

Yves, Vincent et Jacques ont été lâchés.

Michel a été relâché après les 2 premiers vols qu’il avait fait il y a un an, mais cette fois, sur son propre Swiftlight tout neuf. Dans la foulée il a suivi le cursus de formation complet d’ADPUL.

Yves, Vincent et Jacques sont bien avancés, ils se sont exercés aux différents types d’approche qui permettent à un pilote de Swiftlight d’envisager le cross country avec sérénité: PLT, approche à forte pente, PTU basse altitude, PTS…

Bilan: 69 catapultage et 29 remorqués, soit 234 mouvements!

Merci à Pascal, Jacques et Patrick qui ont assuré le service de remorquage 🙂

La saison n’est pas tout à fait finie, il y aura certainement encore d’autre belles journées propices à la formation…

Les impressions de cette belle expérience en image

LeveDuJourA

Montage dès l’aube

LeveDuJourB

Les journées sont courtes en Novembre

LeveDuJourC

Mieux vaut démarrer tôt

ReceptionSwiftMichelB

Le Swiftlight tout neuf de Michel, il recevra la motorisation électrique à la fin du mois

ReceptionSwiftMichelA

Prêt pour le vol de réception

ReceptionSwiftMichelC

Jac, Michel et Alain

BriefingCatapulte

Briefing de Vincent avant catapultage

PatrickCatapulteA

Patrick à la catapulte

PatrickCatapulteB

Ca plane pour lui…

PatrickCatapulteC

Et ça va loin 🙂

PatrickRelorqueur

Patrick aux commandes du remorqueur

Yves

Yves, 7ème pilote lâché par ADPUL

Vincent

Vincent, 8ème pilote lâché par ADPUL

Jacques

Jacques, 9ème pilote lâché par ADPUL

PicDeBure

Le Pic de Bure

FinJourneeLacher

🙂

Témoignage

Stage de 4 jours, du 29/10 au 01/11. Météo parfaite : soleil, pas ou peu de vent, air calme.
Je suis deltiste et “petit” pilote de planeur, pas encore breveté.
On était entre 3 et 5 élèves selon les jours ; l’un avait son propre Swiftlight, les autres ont volé avec celui d’ADPUL.
Première journée: décollages catapulte. C’est idéal pour une prise en main de l’appareil en toute sécurité.
Dès la seconde journée, vols en remorqué derrière ULM pendulaire; précédé de deux briefings très complets.
Premier vol de laché, remorqué à 1300m sol, pour un peu de vol “libre”, puis exercices guidés radio par Jac: décrochages statiques (en fait, ca ne décroche pas) et dynamiques, virages inclinés, etc …
Les atterrissages sont guidés avec précision par Jac, le premier classique, en PTL;
le second identique, mené seul;
Les suivants moins classiques : PTU, forte pente (AF à fond, les 2 winglets activés et vitesse), PTS, …
Dernier jour: on gratte la montagne avec les parapentes …
Bref, une progression rapide, en toute sécurité.
Le Swiftlight est un appareil ou l’on se sent tout de suite très bien, et la formation assurée par Jac est au top : briefings et débriefings, suivi radio, …
En plus, beaucoup de convivialité; bref, un séjour de 4 jours inoubliables.
Merci, Jacques !!!
Vincent

Formation initiale:
La catapulte permet sans stress et sans risque de s’élever légèrement au dessus du sol et de planer jusque 200 – 300 mètres, seule surprise, le coup de pied aux fesses au moment du départ.
On se familiarise avec la sensibilité des commandes, mais, en fait, ça vole tout seul et moins on en fait, mieux ça vole.
Perfectionnement grands vols:

Un temps de début novembre idéal, pas de vent et grand soleil.
J’étais un peu stressé pour le premier remorquage avec la gestion des volets juste après le décollage.
Malgré une rentrée des volets trop hâtive, on peut suivre efficacement au manche et suivre le remorqueur. Après un gain de 100 mètres, je me détends, j’arrête d’être en appui inconscient sur les winglets, réglage plus fin des volets et, vraiment, ça vole tout seul dans cette mer d’huile, on a l’impression que l’on peut tout lâcher, rien à faire au palonnier, rien à faire en roulis, à peine en tangage. Beaucoup plus facile qu’en delta souple et après la phase de début d’envol aussi facile qu’en planeur.
Une fois largué à 2100, Jac me prend en radio, décrochages, virages à forte inclinaison, aérofreins plus le palonnier et badin à plus de 80, ça descend plus vite qu’en planeur. Pas de stress, la machine semble très sûre dès la prise en main, un vrai plaisir.
Jacques S.

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