Le dispositif d’envol électrique

Le développement récent des dispositifs d’envol électriques facilite grandement l’utilisation des planeurs ultralégers.

Ce sont des kits d’environ 25Kg, comprenant une batterie rechargeable au Lithium, un moteur de 10 à 12 KW, et une hélice.

La distance de décollage est de moins de 100 mètres, l’autonomie permet d’atteindre le premier thermique, et peut permettre d’éviter l’atterrissage en campagne.

Le pilote ne dépend plus du soutien d’un tiers (conducteur pour ramener la voiture d’un site de décollage en montagne, opérateurs de catapulte ou de treuil, pilote remorqueur).

Les avantages sont nombreux par rapport aux moteurs auxiliaires 2 ou 4 temps :
– parfaitement caréné, le kit ne génère pas de traînée, les caractéristiques de vol du PUL, ainsi que ses performances, ne sont pas altérées
– haute fiabilité,
– fonctionnement ON/OFF
– peu bruyant
– niveau de vibration faible
– ni vapeur d’essence, ni gaz d’échappement dans le cockpit
– pas de travaux de maintenance
– zéro pollution.

Le niveau sonore est bien plus faible que n’importe quel aéronef motorisé:

Malheureusement, en France, un planeur ultra-léger équipé d’un dispositif d’envol électrique est considéré comme un ULM, et le pilote doit être titulaire d’une licence de pilote ULM 3 axes, qui ne le prépare pas du tout à piloter un planeur ultra-léger.

Dans certains pays, comme la Suisse, l’Autriche ou les États-Unis, un planeur ultra-léger a le même statut, qu’il décolle avec un dispositif d’envol électrique ou non, en conséquence, la majeure partie de la production de planeurs ultra-légers part vers ces pays.

L’EHPU (European Hang gliding and Paragliding Union) devrait agir de manière à ce que la règle soit la même dans tous les pays européens, afin de permettre la libre circulation des pilotes en Europe.

Ici sont exposées les raisons, pour lesquelles, lorsqu’il décolle à l’aide d’un dispositif d’envol électrique, un planeur ultra-léger multi-axes devrait administrativement rester classé en tant que PUL.

 

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